Un résumé de tout ce qu’il faut savoir avant votre visite de Piran
Vous devez connaître Guisepe Tartini dont vous verrez la statue et la maison natale (statue ci-dessus). Ce violoniste et compositeur italien baroque est né le 8 avril 1692 à Pirano, le nom donné à l’époque à Piran. Sa biographie sur wikipedia est à découvrir ici.
Ecoutez un de ses morceaux les plus marquants : la sonate des trilles du diables
Une animation qui retrace l’histoire de Piran
La vidéo complète est visible dans l’un des musées de Piran mais elle est en anglais.
Saint George et le dragon, vous le verrez partout à Piran
Soyez un peu attentif pendant votre visite et vous verrez un peu partout dans Piran, Saint George à cheval tuant un dragon avec sa lance. Il est devenu le Saint Patron de Piran car les habitants pensent qu’il a sauvé le village lors d’une violent tempête au 14ème siècle.
Bon plan : Vous pouvez même en faire un jeu familial ou entre amis pendant votre visite de Piran, dès que quelqu’un voit Saint-George qui tue le dragon, il marque un point. Le gagnant est celui qui a le plus de points en partant de Piran.
Voici la légende que vous devez connaître :
« La ville de Silene en Libye est régulièrement menacée par un dragon crachant du venin vivant à proximité. Pour qu’il ne vienne pas en ville, les habitants lui offraient quotidiennement deux moutons, puis un homme et un mouton, et enfin leurs enfants et adolescents, choisis par tirage au sort.
Un jour, le tirage au sort désigne la fille du roi. Le monarque offre alors tout son or et son argent pour que sa fille soit épargnée mais le peuple refuse. Sa fille est envoyée au bord du lac, habillée en mariée, pour nourrir le dragon.
Saint George arrive par hasard au bord du lac. La princesse lui dit de partir mais il reste. Le dragon sort du lac au moment où ils conversent. Saint George se signe et l’attaque, le blessant gravement avec sa lance. Il lui jette sa ceinture et la passe autour du cou du dragon. Assagi, le dragon les suit.
La princesse et Saint George ramènent le dragon à Silene. Saint George propose de le tuer s’ils consentaient à devenir chrétiens et à se faire baptiser. Quinze mille hommes, dont le roi de Silène, se convertirent alors au christianisme. Saint George tua donc le dragon en le décapitant avec son épée et le corps fut transporté hors de la ville sur quatre charrettes à bœufs. Le roi fit construire une église sur le site où le dragon est mort. A cet endroit, une source jaillit qui guérit toute maladie. »
A connaître sur Piran
Piran serait dérivé du mot pyr qui en grec ancien signifie feu. Selon la légende, les premiers habitants de la péninsule faisait un feu afin que les bateaux puissent naviguer sans risque au large et rejoindre Aegida, aujourd’hui connu sous le nom de Koper (C’est aujourd’hui le port en eau profonde de la Slovénie, un atout stratégique pour le pays)
Après l’effondrement de la République de Venise en 1797, Piran est passé aux mains des Hasbourgs jusqu’à ce que la cité soit prise par Napoléon et reste quelques années en sa possession avant de retourner aux Hasbourg après le congrès de Vienne. Les Hasbourgs vont moderniser la ville, le front de mer et les marais salants en s’inspirant des techniques utilisés en Croatie à Pag.
Les marais salants de Piran
Ces marais salants ont une histoire riche et intéressante qui remonte à l’Antiquité, et ont été un élément important de la vie économique et culturelle de la région pendant des siècles.
L’histoire des marais salants de Piran remonte à l’époque romaine, lorsque la région était connue sous le nom de Salinae. Les Romains ont développé une industrie florissante de production de sel.
Au Moyen Âge, la ville de Piran est devenue le centre de l’industrie du sel dans la région, et les marais salants ont été considérablement agrandis et modernisés. Les habitants de la région ont construit des canaux et des digues pour contrôler le flux d’eau de mer et ont mis au point des techniques sophistiquées de production de sel. Le sel était un produit de grande valeur à cette époque, car il était utilisé pour la conservation des aliments, la fabrication du savon et d’autres produits chimiques, ainsi que pour les rituels religieux.
Au cours des siècles suivants, les marais salants de Piran ont connu des hauts et des bas, en fonction des fluctuations économiques et politiques de la région. Cependant, même lorsque la production de sel n’était plus aussi rentable qu’avant, les habitants de la région ont continué à exploiter les marais salants, car ils étaient devenus une partie intégrante de leur patrimoine culturel.